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Les sacrements

Les sacrements sont des grâces divines fondamentales, des actes saints, dispensés aux hommes par des hommes. C’est seulement s’il croit en son efficacité que l’homme reçoit le sacrement en vue de son salut.

 

 

L’Église néo-apostolique connaît trois sacrements : le saint baptême d’eau, la sainte cène et le saint-scellé. Tout être humain peut recevoir ces sacrements, indépendamment de son âge, de son origine et de son sexe.

Le saint baptême d’eau
 

Le saint baptême d’eau

Le sacrement du saint baptême d’eau est la première grâce fondamentale que le Dieu-Trinité communique à l’être humain qui croit en Jésus-Christ. Par le saint baptême d’eau, le baptisé a part au mérite acquis par Jésus-Christ pour les hommes au moyen de sa mort sacrificatoire. Le baptême d’eau lave l’homme du péché originel ; il devient un chrétien et est intégré dans le corps de Christ, donc dans l’Église. Ainsi, le baptisé fait part de la communion de ceux qui croient en Jésus-Christ et le professent comme étant leur Seigneur.

Le baptisé promet de s’efforcer sincèrement de fuir le péché et de mener sa vie dans l’imitation de Jésus-Christ. Si le baptisé est un enfant, les parents professent leur foi en Jésus-Christ et promettent de l’élever selon l’Évangile.

Le saint baptême d’eau étant confié à l’Église tout entière, le baptême d’eau dispensé dans d’autres Églises chrétiennes, effectué au nom du Dieu trinitaire et avec de l’eau, est valable et ne sera pas réitéré (CÉNA 8.1.7).

Le baptême d’Esprit (saint-scellé)
 

Le baptême d’Esprit (saint-scellé)

Le saint-scellé est le sacrement qui confère au croyant baptisé le don du Saint-Esprit.

Le saint-scellé est dispensé par les apôtres imposant leurs mains sur la tête du baptisé et par une prière. Le saint-scellé présuppose, pour le baptisé qui le reçoit, la foi en la Trinité divine et en les apôtres envoyés par Jésus-Christ. Le baptisé devra promettre de suivre Jésus-Christ et de se préparer en vue du retour de Jésus-Christ. Pour le saint-scellé d’enfants, ce sont les parents ou les personnes en charge de l’éducation religieuse qui devront professer leur foi en lieu et place des enfants.

L’appartenance à l’Église néo-apostolique est la conséquence de la réception du sacrement du baptême d’Esprit (saint-scellé), qui lui présuppose le baptême d’eau reçu en bonne et due forme.

La sainte cène
 

La sainte cène

La sainte cène se célèbre avec du pain et du vin. Par la consécration de l’hostie s’ajoute à la substance de pain et de vin la substance de corps et de sang de Jésus-Christ (consubstantiation). Le corps et le sang de Christ ne sont pas présents symboliquement, mais véritablement (présence réelle). Le pain et le vin sont donnés sous forme d’une hostie ayant trois gouttes de vin. La part de Jésus-Christ reçu lors du baptême d’eau est continuellement affermie par la réception de l’hostie consacrée. Par le corps et le sang de Jésus-Christ, le croyant reçoit de la substance de Jésus-Christ.

À l’Église néo-apostolique, la sainte cène a une quadruple signification : la sainte cène est un repas de commémoration, de proclamation, de communion et un repas des derniers temps. C’est la célébration de la commémoration de la mort sacrificatoire de Jésus-Christ. Pour les participants, la sainte cène signifie la confession de la mort, de la résurrection et du retour de Jésus-Christ. Par la célébration de la sainte cène, la communauté est en communion avec Jésus-Christ et en communion des fidèles les uns avec les autres. En outre, la sainte cène a un caractère eschatologique, car jusqu’à la réunion avec Jésus-Christ lors de son retour, la communauté vit la communion la plus intime avec lui lors de la sainte cène.