De manière générale, ce samedi est une journée très relaxante, mais aussi instructive pour tout le monde. La plupart renoncent au programme sportif et préfèrent assister à des conférences et des ateliers sur divers sujets théologiques. Dans un des bâtiments, nous avons des discussions tranquilles avec des frères et sœurs néo-apostoliques, jeunes ou jeunes de cœur, et nous avons pitié de ceux qui font de la randonnée sous la pluie battante du matin. Dans l’après-midi, en revanche, la météo montre son meilleur visage. Les randonneurs de l’après-midi ainsi que les joueurs de volleyball font de nouvelles rencontres tout en s’asseyant pour reposer leurs membres fatigués.
Une demi-heure est disponible entre les ateliers individuels. Assez de temps pour changer de vêtements pour les cours de méditation et pour échanger des idées avec les autres jeunes sur les ateliers qui viennent de se terminer. Malheureusement, il n’y a pas assez de temps pour nouer des contacts avec les jeunes Suisses, encore inconnus. Mais on apprend à mieux se connaître durant le repas de midi. Nous, les Autrichiens, nous sommes délicieusement amusés par certaines expressions et nous interrogeons nos voisins suisses sur l’origine de ces mots.
Cela donne lieu à des conversations extrêmement passionnantes sur les similitudes et les différences entre nos deux pays. Conclusion : rien ne sépare la Suisse et l’Autriche. Malgré la barrière de la langue, on se comprend bien, et certains sont même capables d’intégrer de nouveaux mots dans leur utilisation de la langue.
Le soir, la salle de sport, décorée de manière festive et confortablement équipée de tapis, nous attend à nouveau. Au début, nous entonnons notre chant du Camp 4, de manière détendue pendant dix minutes, parfois en chantant magnifiquement, parfois en rugissant joyeusement.
Ensuite, l’apôtre-patriarche nous rend visite avec ses accompagnants, à qui les deux modérateurs posent des questions intéressantes. La possibilité de pouvoir poser des questions anonymes à l’apôtre-patriarche et à ses accompagnants est particulièrement bien accueillie. Malheureusement, le temps est limité et seule une partie des questions peuvent être traitées.
Après cela, il reste encore un peu de temps pour échanger des informations sur les connaissances nouvellement acquises. Nous continuons avec la partie « spécifiquement jeune » de la soirée. Le bar est prêt et la musique, après quelques va-et-vient, également. Peu à peu, les jeunes se mettent à musarder. Les barmans sont particulièrement heureux que tant de personnes aient pris avec eux leurs propres tasses, par respect pour la création et l’environnement. De plus, c’est vraiment drôle de voir à quel point certains mettent en œuvre de manière créative l’appel « apportez votre propre tasse ! ». Si on veut apprendre à connaître quelqu’un mais qu’on ne trouve pas de sujet à aborder... une tasse amusante est alors un excellent moyen d’entamer la discussion.
Vers la fin de la soirée, la musique devient plus turbulente et l’ambiance plus exubérante. Faisant partie de nations de ski, la plupart des jeunes d’Autriche et de Suisse chantent les succès classiques de l’après-ski. Nous, les Autrichiens, sommes également initiés aux chansons suisses. Nous n’avons parfois aucune idée de ce que sont ces chansons. Mais le fait est que lorsque toute la jeunesse, réunie en cercle dans le gymnase, s’embrasse et chante quelque chose ensemble, il se produit une magnifique « connexion ».